Le Chagrin des Belges

Une nation face à ses démons

Présentation

Présentation

Septembre 1944, après quatre années d’une occupation qui laisse un pays exsangue, la Belgique est libérée du joug nazi par les armées alliées. Dans le sillage de cette Libération commencent les règlements de compte. Le pays est épargné par la répression populaire tandis que s’installe une justice de répression contre les inciviques et les traîtres. Accusations et dénonciations sont légion dans un climat de division qui menace de faire éclater la Belgique. L’opinion publique réclame une justice dure et exemplaire contre celles et ceux qui ont collaboré avec l’occupant.

Le 21 décembre 1944, alors que l’armée allemande avance à nouveau dans les Ardennes et fait poindre le spectre d’une nouvelle occupation, s’ouvre le procès de Constance Seynaeve, une fermière flamande de 42 ans accusée d’avoir causé la mort sous les balles allemandes de sept jeunes résistants lors de la Libération pour sauver son fils, collaborateur notoire. Tandis que l’opinion publique est unanime et réclame la mort de l’accusée, une question se fait jour : jusqu’où une mère peut-elle aller pour sauver son enfant ?

Arrestation de femmes tondues par des résistants à Charleroi le 4 septembre 1944 Foule en liesse à la libération de Bruxelles

Un GN librement inspiré du Chagrin des Belges, le célèbre roman d’Hugo Claus et de faits réels qui ont assombri une période douloureuse de l’histoire de Belgique. Un GN qui vous invite à revivre quelques heures décisives pour la mémoire d’un pays qui tente de se reconstruire après une occupation qui a laissé son lot de drames et de sacrifices. Un GN sur la condition humaine, l’amour et le sacrifice, la morale et la vengeance.

Note d’intention

Ce jeu s’inspire de faits historiques et vise à vous replonger dans les dilemmes politico-moraux de l’époque. Un effort sera demandé aux participant·e·s pour s’abstraire de jugements modernes. Nous les encadrerons, avant, pendant et après le jeu, notamment via des ateliers obligatoires consacrés au contexte historique et aux enjeux émotionnels. Le setting et la majorité du jeu se déroulant durant un procès, il ne s’agira pas de poser des actions d’éclat ou d’interagir frénétiquement, même si des suspensions d’audience seront possibles (et prévues à minima).  Néanmoins, nous encourageons autant que possible les interactions dans la salle d’audience et parmi les jurés, de regards à des menaces voilées, voire des mots qui circulent (sachant qu’ils peuvent être interceptés). Il n’y aura ni bons ni méchants, ni gagnants ni perdants, juste des êtres humains plongés dans l’histoire avec leur prisme propre et leurs faiblesses.

Enverrez-vous une femme au peloton d’exécution ? Pour quel crime ? Au nom de quelles convictions ? Vous seuls le savez, le saurez à l’issue de cette page d’histoire.

Événements

La nouvelle session 2023 est lancée !

Jeunesses légionnaires féminines Char allié à la libération de la Belgique

La session aura lieu le samedi 21 janvier 2023.

Nous vous attendrons dès 10h du matin pour les ateliers jusqu'à minuit.

Ferme de la Chevêche
Rue Neuve Maison 20
5070 Fosses-la-Ville (Belgique)
Voire sur une carte

La PAF de l'événement sera de 55 euros. Un e-mail avec les informations de payement sera envoyé aux joueur·se·s sélectionné·e·s.

Plusieurs rôles de personnages non joueurs seront également disponibles lors de ce GN avec une PAF de 20 euros

L’Équipe

Les auteurs, réalisateurs et organisateurs de ce projet.

Kevin

Auteur - Scénariste

Anne

Co-Scénariste

Laura

Scénariste sur site

Rôles

Vous pouvez indiquer dans le formulaire de pré-inscription vos préférences en termes de rôle.

Constance SEYNAEVE

42 ans - Fermière - Mariée - 2 enfants

Accusée de trahison

Il n’a rien dit. Pas un mot… Il s’est contenté de me regarder, par-delà cette table de prison qui nous séparait, pour notre dernière rencontre avant le procès. Il sait, mais il ne dira rien. Il a compris. Mon pauvre Louis, il sait que je devrai peut-être mourir pour qu’il ait pu vivre.

Auguste REYNIER

53 ans - Vétéran 1GM - Marié - 3 enfants - Policier

Des morts, j’en ai déjà trop vu, ça doit cesser. Cette pauv’ fermière, qu’est-ce qu’elle aurait pu faire ? Moi aussi, j’aurais vendu mon honneur aux Boches pour sauver un de mes gamins. Et pourtant, j’ai fait les tranchées cont’ ces salauds ! En plus, c’est le rôle d’une femme, d’une mère d’aimer ses enfants. Elle n’a fait que ce pour quoi elle a été programmée par la nature.

Marie VAN STEENBERGH

34 ans - Ouvrière - Veuve de soldat - 1 enfant

Cette salope va payer. Regardez-la, avec son air de sainte martyre, à essayer de tous les attendrir. Mais on ne me la fait pas à moi. Je vois clair dans son jeu. En voilà au moins une qui payera pour mon Albert. Putain des Boches, tu rigoleras moins quand t’auras douze balles dans la peau !

Jean-Michel COSTIJN

41 ans - Employé de l’État - Ancien prisonnier de guerre - Célibataire

Cinq ans en Pologne, c’est long. Heureusement que les Soviets sont arrivés pour nous libérer, sans quoi on aurait pu attendre ces Yankees bien longtemps. De braves gens, ces Rouges. Ça leur réussit bien le communisme. Puis eux au moins, ils savent comment s’occuper des traîtres. Une balle dans la nuque ou une bonne corde. Si cette noire s’en sort, on s’occupera d’elle avec les copains. Ça en fera une de moins !

Jeanne DANSAERT

26 ans - Couturière - Célibataire

Les Allemands, ce n’étaient pas des mauvais bougres. Sans ces résistants et leurs actions stupides, ça n’aurait pas si mal tourné. En plus, la résistance, ça n’a rien changé à la guerre, ça n’a pas aidé les Alliés, ça a juste permis à quelques fanfarons de se mettre en avant en septembre. Enfin, faut pas le dire trop fort pour le moment, c’est mal vu. Mais ça ne lui donnait quand même pas le droit de faire ça, et elle va payer pour ce qu’elle a fait.

Rob CLAES

35 ans - Mineur - Travailleur déporté en 1942 - Marié - 4 enfants

Tous ces collabos qui sont restés au pays… Quelle honte ! Son gamin, il aurait du être déporté aussi. Puis son mari avec. Mais ils ont léché les bottes des Boches pour rester bien au chaud à la maison pendant qu’on ramassait les bombes de ces connards d’Amerloques. Si je n’avais pas réussi à m’évader, je serais toujours en train de crever là-bas. Ils auraient dû lui faire la peau, à son p’tit.

Godelieve DE SMET

20 ans - Femme au foyer - Mariée - 1 enfant - Enceinte

“ C’est une mère, comme moi. Et je sens cette vie dans mon ventre qui me le rappelle à chaque instant. Pourtant… j’ai résisté quand les Allemands m’ont prise, qu’ils m’ont emmenée dans une de leurs cellules. Je n’ai rien dit. Quand ils ont abattu mes parents, je n’ai rien dit. J’aurais pu les sauver, mais je n’ai rien dit. Nous avons tous payé un lourd tribut à cette guerre. Pourquoi cette femme n’a-t-elle pas pu l’accepter ? Elle en payera le prix qu’elle mérite, je ne veux pas que mes enfants grandissent dans un pays plein de traîtres.”

Louis COHEN

43 ans - Tailleur - Caché pendant la guerre - Veuf - 2 enfants (morts)

Elle a le même sourire triste et vague que ma mère quand les Allemands l’ont arrêtée avant de la mettre dans un train vers l’Est. Le même regard aimant quand elle regarde vers son fils. Son fils… c’est un de ces gars qui nous a dénoncés, qui nous a envoyé à la mort.

Élisabeth DE RENESSE

27 ans - Rentière (noble) - Mariée - 3 enfants

Cette petite Flamande arrogante qui joue l’humilité est une vendue aux Allemands qui ont souillé la Patrie. Est-ce que je me suis vendue aux Boches, moi ? Certainement pas ! Mon honneur est resté sauf, malgré les privations et les insultes. Elle n’aura que ce qu’elle mérite.

Joseph WOUTERS

62 ans - Patron d’usine - Marié - 3 enfants

Tout ça, ça nuit à l’économie. Quelle perte de temps, ce procès. Il faut que cela finisse très vite. Peu importe la décision. Cette femme n’est qu’une villageoise quelconque. Quoique… cette pauvre fille, qu’est-ce qu’on lui reproche ? Moi, les gamins comme le sien, ils ont protégé mon usine contre ces pillards de ‘résistants’. J’aurais fait pareil pour sauver un brave gars qui s’est juste trompé de camp. Puis exécuter, ça se fait plus. C’est les Allemands qui faisaient ça. On serait devenus comme eux ? Enfin, si elle est coupable, je ne me déroberai pas.

Magda GOOSSENS

40 ans - Opératrice téléphonique - Veuve - 2 enfants

Traîtres, tous des traîtres. Les généraux qui ont conduit nos hommes à la boucherie en ‘40, les politicards qui se sont mis à la botte des Allemands, tous ces petits fachos qui défilaient dans la rue en uniforme noir, tous ces délateurs, tous ces profiteurs. Mon mari, lui, c’était un homme juste. Mais il n’est pas revenu, et je ne sais même pas où est son corps en Allemagne…Celle-là aussi, c’est une traître, mais au moins sa famille aura une tombe à fleurir.

Paulus MAES

21 ans - Sans emploi - Célibataire

Putain de guerre ! Ils veulent crever une mère. Si la mienne avait fait ça, j’aurais déjà cramé tout ce tribunal pour la sortir de là. Et l’autre qui ne bouge pas et la regarde se faire juger. Tu parles d’un fils ! Ils chient tous dans leur froc avec les Allemands qui reviennent, ça va être une sale histoire et je ne veux pas sortir de là avec du sang sur les mains…

Patricia LEJEUNE

42 ans - Fermière - Mariée - 1 enfants

Quand je regarde dans le box, c’est moi que je vois, si les choses avaient tourné autrement. Ces résistants, ça s’appelle héros alors qu’ils ne valent pas mieux que les Allemands. Mon fils aussi a failli y passer, et j’ai fait ce que j’avais à faire. Elle ne mérite pas tout ce qu’on raconte d’elle.

François-Marie DE SELLIERS

67 ans - Marié - 3 enfants - Président du tribunal

Je suis la Loi. Depuis des générations, les miens ont servi la Belgique et ses tribunaux, je ne faillirai pas à ma tâche aujourd’hui. Si cette femme mérite la mort, que la Justice s’applique. C’est une lourde tâche que la mienne, mais il ne sera pas dit qu’un de Selliers fuira devant le Devoir.

Jean STIJNVOS

71 ans - Résistant - Veuf - 2 enfants - Magistrat adjoint

Ce procès, c’est ma chance de briller. Ma carrière est presque finie et je pourrai partir sur un coup d’éclat en portant la juste revanche de la Nation sur les traîtres si elle est coupable, ou être l’instrument de son honneur rétabli si elle innocente. Tout le pays attend notre jugement, et je ferai en sorte qu’il soit exemplaire.

Marie-Claire DUVIEUSSART

64 ans - Mariée - 1 enfant - Magistrate adjointe

Ils s’imaginent que je vais flancher parce que je suis une femme ? Quels idiots ! Je n’ai jamais flanché, et je leur montrerai une fois de plus que je vaux autant qu’un homme à ce poste. Ce n’est pas cette petite Flamande écervelée qui va se mettre en travers de ma route. On devrait tous les éliminer, ces bouseux avec leur patois immonde.

Roland BASTIN

47 ans - Marié - 2 enfants - Avocat commis d’office

Ma Patrie est meurtrie, elle a été blessée par ces quatre années d’occupation. Mon pays ne peut se permettre de verser le sang des siens alors que nos blessures sont encore à vif. Cette hystérie de violence doit prendre fin aujourd’hui. Ce procès sera un symbole, celui d’un Pays qui peut se regarder en face et pardonner.

Irène ROLAND

34 ans - Mariée - 1 enfant - Avocate célèbre

Qu’est-ce que la justice, sinon le triomphe de la vérité ? Je me suis toujours battue pour elle, quoi qu’il arrive. Même sous la menace des Allemands, je l’ai toujours défendue. Mais la vérité est-elle celle du Droit ou celle du coeur ? Le mien me répète que c’est juste une mère.

Emmanuelle SCHMITT

36 ans - Veuve de guerre - 1 enfant - Procureure

Un dernier verre avant d’aller dormir. Demain sera une longue journée. La photo sur la cheminée semble me fixer des yeux. Mon cher Benoît… Il aurait fêté ses 43 ans aujourd’hui, si les Allemands ne l’avaient pas tué, s’il n’avait pas été dénoncé…

André MOERMANS

61 ans - Vétéran 1GM - 2 enfants - Procureur général

Dura Lex, Sed Lex… Le Droit est au-dessus de tout. C’est le Droit qui fait l’homme, qui transforme la bête sauvage qu’est l’homme en une créature civilisée. La Justice doit prévaloir.

Gustaaf SEYNAEVE

48 ans - Fermier - Mari de l’accusée - 2 enfants

Elle ne leur a rien dit, que ce qu’ils voulaient entendre. Elle a toujours été comme ça, bornée jusqu’au bout. Et toujours ses petits regards doux vers les petits. Je ne peux quand même pas laisser cette mascarade se poursuivre. Ce pays est pourri, mais ils ne peuvent pas tuer ma femme… Je ne les laisserai pas faire !

Louis SEYNAEVE

19 ans - Sans emploi - Célibataire - Fils de l’accusée

Père est resté digne depuis le début. Il n’a pas bronché quand ces salauds ont emmené notre mère. On ne peut rien contre eux, ils sont les plus forts pour le moment. Mais les Allemands vont revenir et alors, ils verront. Père pourra prendre une place qui lui convient. Bourgmestre peut-être, voire gouverneur, dans une Flandre indépendante !

Angèle SEYNAEVE

16 ans - Fille de l’accusée - En maison de redressement

Je vous salue, Marie, pleine de Grâce. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Vous accueillerez bientôt auprès de vous ma douce mère, couronnée de l’auréole des martyrs. Ma mère bien-aimée siégera bientôt à Vos côtés, sanctifiée. Veillez sur elle, ô Mère de Notre Sauveur… Tout pour la Flandre, la Flandre pour le Christ.

Stijn VOS

26 ans - Ouvrier agricole - Célibataire - Résistant

Elles me regardent toutes maintenant. Elles n’ont plus d’yeux que pour moi, avec mon certificat de résistant, mon brassard et ma médaille. Aucune ne m’adressait un regard pendant la guerre, mais tout a changé, je suis un héros. Je suis un héros, et les autres sont morts. Plus une seule pour me dire non. Sauf celle qui m’intéresse, évidemment, la vie est mal faite.

Marthe NAYAERT

52 ans - Fermière - Mariée - 3 enfants - Voisine de l’accusée

J’ajouterai 3 pommiers dans le fond du champ et une nouvelle clôture, dès que tout ça sera à moi. Ça ne devrait pas tarder. Ils vont la déclarer coupable et Gustaaf devra vendre pour partir et éviter le déshonneur. Et tous ces champs seront à moi pour une bouchée de pain. Après les vaches maigres, ça fait du bien d’imaginer l’avenir comme ça.

Hanneke BOGAERTS

37 ans - Institutrice du village - Épouse d’Alfred Bogaerts - 1 enfant

Cette salope a été assez conne pour se faire prendre, tant pis pour elle. Finalement, ce n’est pas plus mal s’ils la condamnent à mort. Ça permettra à ce pauvre Henri de recommencer sa vie, puis à ses deux enfants aussi. Le petit Louis ressemble vraiment à son père, c’est son portrait tout craché.

Els TORREELE

19 ans - Femme au foyer - Veuve de résistant

Je n’ai pas réussi à pleurer quand ils l’ont enterré. La cérémonie était émouvante pourtant. Le prêtre a parlé longtemps, et je n’avais qu’une envie : partir. Partir loin d’ici. Ils vont la juger aujourd’hui, c’est une bonne chose. Qu’ils la tuent et que toute cette histoire se termine, que je puisse recommencer à vivre.

Mieke DERRIDERE

22 ans - Dactylo - Célibataire

Je leur ai pourtant répété que je ne savais rien. Je n’ai rien vu, ni rien entendu. Ça recommence. Déjà au village, quand ils m’ont arrêtée, ils ne voulaient rien entendre. 3 jours que ça a duré avant qu’ils me laissent rentrer à la maison. Trois jours pendant lesquels ma mère pleurait toutes les larmes de son corps. Ce sera bientôt fini…

Jan WOESTIJN

51 ans - Résistant - Marié - 2 enfants - Policier

Il a fallu du temps pour les faire craquer, les deux Seynaeve. La grande comme la petite. La gamine a vraiment du caractère. Heureusement que la mère a fini par céder et tout avouer. Elle n’a rien voulu dire depuis, mais je l’ai bien entendu qu’elle avait parlé aux Allemands. Puis les copains l’ont vue sur cette route.

Werner HOFFMAN

23 ans - Prisonnier de guerre allemand - Célibataire

Bien sûr, je ne suis pas le premier à leur dire, mais je n’ai fait qu’obéir aux ordres. C’est pourtant simple, non ? C’était la guerre, et ils portaient les armes contre nous. Sans uniforme en plus. Dans n’importe quel pays, même ici, on appelle ça des terroristes. C’est contre toutes les lois de la guerre. Au moins, pendant ce procès, ils ne m’envoient plus déminer avec un bâton…

Lies STEENMAN

27 ans - Célibataire - Journaliste pour le Drapeau rouge

Camarades ! Pour tous les nôtres qui sont tombés sous les balles allemandes, lâchement dénoncés par des traîtres et des profiteurs, cette femme doit mourir. Sept combattants de la Liberté ont péri pour qu’elle sauve d’une juste vengeance un vendu à la cause nazie, son propre sang. Camarades, une balle pour chaque traître !

Alfred BEKAERT

39 ans - Marié - 1 enfant - Journaliste pour De Standaard

La Flandre est violée encore une fois. Elle l’est depuis 1830 par cette élite francophone méprisante. Elle l’a été à deux reprises par les Allemands avec leurs promesses de liberté. Et aujourd’hui encore, cette Belgique tente de l’étouffer. L’infamie doit cesser.

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